24. Le nombril… à plume!

J’ai la très grande chance d’être… un vieux bonhomme ! Oh ! Rassurez-vous je ne prononce jamais cette phrase en présence d’oreilles étrangères car mes auditeurs pourraient se demander ce qu’il y a de chanceux à collectionner des rides et des poils blancs, à devoir regarder le monde à travers des lunettes dont les verres s’alourdissent au fur et à mesure que ses forces diminuent, à entendre de moins en moins bien les chants de la vie… S’ils savaient ! Bien sûr, devenir vieux n’est un objectif pour personne… et pourtant, combien d’enfants, encore de nos jours, ne connaîtront jamais le bonheur d’arriver à un âge où l’on peut, sans décevoir, s’asseoir quand on est fatigué, pleurer quand on est ému, prendre le temps de rêver, dire à une femme qu’elle est belle sans affoler une paire de biscottos… et raconter des histoires à voix douce lorsque l’on en a envie… là… maintenant……